Édito Anno III – Cette ville étrange
Certaines études démontrent que la plupart des blogues sont rapidement abandonnés après leur création[1]. La grande majorité (entre 60 % et 80 %) l’est dans les premiers mois suivant leur création, de sorte que la durée de vie moyenne de ce type d’initiative tourne autour de 126 jours. Or nous sommes toujours là, dans la blogosphère, citoyens de cette ville étrange, à entamer une troisième année d’existence, persuadés que le secret de cette longévité réside dans le fait que l’initiative comble toujours un vide et qu’elle est utile.
Utile, d’abord et avant tout parce qu’elle est lue. Vous êtes en moyenne trois cent à visiter nos pages dans les jours suivant la publication d’un article. Nécessaire, parce qu’elle rend accessible une information que l’on sait de plus en plus marginalisée dans les canaux traditionnels d’information. Rare, parce qu’elle permet de jeter un éclairage unique et singulier sur les créations, celui de la perspective de l’auditeur. Précieuse enfin, car elle pique la curiosité et elle invite à découvrir; faire parler la musique enrichit notre écoute et documenter cette parole enrichit notre culture.
La dernière année fut marquée par la publication de 15 articles, un virus informatique et une refonte complète de notre plateforme. Si certains de nos lecteurs ont eu la chance de se retrouver sur le site d’une compagnie d’aviation hongroise en voulant nous visiter…, si d’autres ont lu des articles gorgés de caractères étranges, nous nous en excusons et nous souhaitons vivement ne plus faire les frais du piratage informatique. Un jour aurons-nous peut-être un budget de la défense pour nous protéger contre ce genre d’attaque; pour l’instant, nous nous croisons les doigts…
Cette année se joint à l’équipe de fondation Nicolas Gilbert, Claudine Jacques et Chantale Laplante. Ils apporteront non seulement énergie et sang neuf à l’initiative mais aussi une perspective qui leur est propre sur notre actualité. Nous avons aussi convenu d’inviter cette année des gens intéressés par la création musicale et qui oeuvrent dans des milieux autres que celui de la musique, à partager leur récit d’expérience au contact de cette création. Nous croyons que ces témoignages – ces regards obliques – enrichiront l’espace du commentaire d’une perspective nouvelle, que nous espérons étonnante.
Enfin, nous voudrions aussi profiter de cet édito 2012 afin de rappeler à tous que cettevilleetrange se veut avant tout un lieu de témoignage et de documentation. Si la plateforme a surtout servi jusqu’à maintenant à documenter les créations en amont de leur première exécution (le Prélude), nous suggérons cette année à notre « autorat » de s’investir davantage dans le compte-rendu de l’expérience de l’auditeur (le Postlude). Il nous apparaît juste que cette perspective, en plus de s’éloigner du caractère publicitaire parfois inhérent aux préludes, fasse parler encore plus la musique. Prendre le relais d’une œuvre pour faire circuler des idées, voilà le défi que nous souhaitons relever cette année. L’invitation est lancée: auteurs, à vos plumes !
Souhaitons-nous à tous une année faste et pertinente.
Michel Gonneville
Julien Bilodeau
Patrick Saint-Denis
Édito Anno III – Cette ville étrange
Certaines études démontrent que la plupart des blogues sont rapidement abandonnés après leur création[1]. La grande majorité (entre 60 % et 80 %) l’est dans les premiers mois suivant leur création, de sorte que la durée de vie moyenne de ce type d’initiative tourne autour de 126 jours. Or nous sommes toujours là, dans la blogosphère, citoyens de cette ville étrange, à entamer une troisième année d’existence, persuadés que le secret de cette longévité réside dans le fait que l’initiative comble toujours un vide et qu’elle est utile.
Utile, d’abord et avant tout parce qu’elle est lue. Vous êtes en moyenne trois cent à visiter nos pages dans les jours suivant la publication d’un article. Nécessaire, parce qu’elle rend accessible une information que l’on sait de plus en plus marginalisée dans les canaux traditionnels d’information. Rare, parce qu’elle permet de jeter un éclairage unique et singulier sur les créations, celui de la perspective de l’auditeur. Précieuse enfin, car elle pique la curiosité et elle invite à découvrir; faire parler la musique enrichit notre écoute et documenter cette parole enrichit notre culture.
La dernière année fut marquée par la publication de 15 articles, un virus informatique et une refonte complète de notre plateforme. Si certains de nos lecteurs ont eu la chance de se retrouver sur le site d’une compagnie d’aviation hongroise en voulant nous visiter…, si d’autres ont lu des articles gorgés de caractères étranges, nous nous en excusons et nous souhaitons vivement ne plus faire les frais du piratage informatique. Un jour aurons-nous peut-être un budget de la défense pour nous protéger contre ce genre d’attaque; pour l’instant, nous nous croisons les doigts…
Cette année se joint à l’équipe de fondation Nicolas Gilbert, Claudine Jacques et Chantale Laplante. Ils apporteront non seulement énergie et sang neuf à l’initiative mais aussi une perspective qui leur est propre sur notre actualité. Nous avons aussi convenu d’inviter cette année des gens intéressés par la création musicale et qui oeuvrent dans des milieux autres que celui de la musique, à partager leur récit d’expérience au contact de cette création. Nous croyons que ces témoignages – ces regards obliques – enrichiront l’espace du commentaire d’une perspective nouvelle, que nous espérons étonnante.
Enfin, nous voudrions aussi profiter de cet édito 2012 afin de rappeler à tous que cettevilleetrange se veut avant tout un lieu de témoignage et de documentation. Si la plateforme a surtout servi jusqu’à maintenant à documenter les créations en amont de leur première exécution (le Prélude), nous suggérons cette année à notre « autorat » de s’investir davantage dans le compte-rendu de l’expérience de l’auditeur (le Postlude). Il nous apparaît juste que cette perspective, en plus de s’éloigner du caractère publicitaire parfois inhérent aux préludes, fasse parler encore plus la musique. Prendre le relais d’une œuvre pour faire circuler des idées, voilà le défi que nous souhaitons relever cette année. L’invitation est lancée: auteurs, à vos plumes !
Souhaitons-nous à tous une année faste et pertinente.
Michel Gonneville
Julien Bilodeau
Patrick Saint-Denis